Une aberration juridique et démocratique
La loi de 1905 a créé une distinction artificielle :
- Édifices antérieurs à 1905 : propriété publique (communes/État) → entretien public obligatoire
- Édifices postérieurs à 1905 : propriété diocésaine → entretien privé
Ceci est en contradiction flagrante avec l'Article 2 de la loi de 1905 : "La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte".
Pourquoi cette Situation doit être Dénoncée
- Violation du principe démocratique : Une majorité laïque (56%) finance une minorité religieuse (1,5% pratiquants).
- Contradiction avec l'évolution sociétale : Maintien d'un privilège historique catholique dans une France devenue majoritairement non-croyante.
- Inégalité entre cultes : Seul le catholicisme bénéficie de ce financement public massif, les autres religions finançant entièrement leurs lieux de culte.
- Anachronisme juridique : Une loi de 1905 maintient artificiellement des privilèges dans une société qui a radicalement évolué.
Cette anomalie constitue l'une des dernières survivances du pouvoir clérical dans la République laïque et doit être questionnée au nom de l'égalité républicaine.
Une Majorité Non-Croyante qui Refuse l'Oppression Cléricale
La France de 2025 a radicalement changé : 56% de non-croyants constituent désormais la majorité culturelle face à 1,5% de catholiques pratiquants. Cette révolution silencieuse marque la fin définitive de quinze siècles de domination chrétienne.
- L'oppression sonore des cloches imposées par une minorité religieuse.
- Le financement forcé de 40 307 églises par leurs impôts.
- Les privilèges anachroniques d'une religion qu'ils ont librement rejetée.
- L'imposition de rythmes religieux dans l'espace public laïque.
La laïcité n'est plus une tolérance accordée aux religions, mais l'expression légitime d'une société émancipée qui a choisi la raison contre le dogme, la liberté de conscience contre l'autoritarisme clérical, et l'égalité républicaine contre les privilèges confessionnels.